L’ISAE-SUPAERO met au point une méthodologie pour quantifier l’impact de ses projets de recherche sur l’environnement

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• La Direction de la Recherche a initié une métrique pour évaluer l’ambition des activités de recherche de l’ISAE-SUPAERO dans la transition vers une société durable.
• L’évaluation révèle que plus d’un tiers (35%) des projets de recherche menés à l’Institut visent un impact significatif sur l’environnement.
• L’ISAE-SUPAERO souhaite mettre sa méthodologie à disposition de tout établissement intéressé.

Comment quantifier l’impact des travaux de recherche sur l’environnement ? La Direction de la Recherche de l’ISAE-SUPAERO a mandaté un groupe de travail composé d’enseignants-chercheurs pour plancher sur la question. Nicolas Gourdain (DAEP), Scott Delbecq, Thomas Planès et Annafederica Urbano (DCAS) viennent d’élaborer une méthodologie visant à quantifier l’apport des projets de recherche de l’Institut au développement durable et à l’environnement.

« Notre démarche a été d’établir une métrique pour nous permettre de quantifier les sujets de l’Institut ayant un impact sur le développement durable. À notre connaissance, il n’existait pas de métrique à l’échelle européenne, souligne Grégoire Casalis, directeur de la Recherche. Et ce, même si les financements des projets de recherche sont souvent liés à leur impact positif sur l’environnement. »
 

35% des sujets de recherche liés à l’aérospatial durable

 L’évaluation menée à l’ISAE-SUPAERO a révélé le fort impact de sa recherche sur les enjeux environnementaux. En effet, plus d’un tiers (35%) des projets menés en 2024 sont en lien avec la transition vers l’aérospatial soutenable.

« Ce qu’il faut aussi noter, c’est que les autres projets ne sont pas destructeurs : certains ont une ambition environnementale faible, les autres (souvent davantage en lien avec de la recherche amont) ne sont pas concernés par la question », précise Grégoire Casalis.

Graphiques quantification développement durable

Cette évaluation sera reconduite chaque année auprès de l’ensemble des enseignants chercheurs de l’Institut. « L’important est de montrer l’évolution de la part des enjeux environnementaux et du développement durable d’année en année », conclut Grégoire Casalis.

L’Institut souhaite désormais mettre cet outil à disposition d’autres laboratoires de recherche.

>>> Télécharger le questionnaire

« La méthodologie que nous avons employée n’est peut-être pas adaptable en l’état à l’ensemble des domaines de recherche, mais cela donne une base de travail », précise Ludmila Namolovan, adjointe au directeur de la Recherche, qui a mené le groupe de travail.
 

Un questionnaire unique pour des sujets très divers

La méthode d’évaluation développée à l’ISAE-SUPAERO prend la forme d’un questionnaire divisé en trois thématiques : l’impact environnemental direct du projet de recherche ; les enjeux environnementaux traités ; les stratégies et solutions éventuellement mises en œuvre pour réduire l’impact environnemental.

Un coefficient est attribué à chaque question et une note globale est octroyée au projet en fonction des réponses apportées. « Les sujets de recherche menés au sein de l’Institut étant très divers, nous avons eu pour contrainte d’élaborer des questions pouvant s’adapter à chacun d’eux », expliquent les enseignants-chercheurs membres du groupe de travail. « Il a aussi fallu tenir compte du fait que certains sujets ont des effets directs et d’autres plus indirects sur l’environnement. »

Groupe de travail méthode de quantification D2RP
Le groupe de travail issu de la Direction de la Recherche qui a élaboré la méthodologie.

 
Pour dresser un résultat représentatif de la pluralité des travaux menés à l’ISAE-SUPAERO, la méthodologie mesure l’ensemble des projets en cours et chaque projet de recherche a un coefficient de 1, peu importe son importance (financière, partenariale…).

Les enseignants-chercheurs du groupe de travail ont aussi veillé à élaborer la méthodologie d’évaluation la plus fiable possible. « Comme il s’agit d’estimer l’ambition de chaque projet de recherche, nous avons privilégié une autoévaluation par les chercheurs avec des réponses spontanées. »
 
Cette autoévaluation permet également une auto-sensibilisation de l’ensemble des chercheurs, en particulier sur la rédaction même des propositions de projets de recherche.

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