Les chercheurs de l’ISAE-SUPAERO participent à la réussite des projets EUR décrochés par l’Université Fédérale de Toulouse

Ce financement, annoncé par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche (MESRI) et le secrétariat général pour l’investissement (SGPI) dans le cadre de son programme Investissement d’Avenir 3 (PIA3), permet la réalisation de projets associant des établissements d’enseignement supérieur et des organismes de recherche à forte dimension internationale et entretenant pour nombre d’entre eux des liens étroits avec les acteurs économiques.

Cette deuxième vague « Ecoles universitaires de recherche » (EUR 2) a pour ambition de permettre aux lauréats de renforcer l’impact et l’attractivité internationale de leur recherche et de leurs formations dans un ou plusieurs domaine(s) scientifique(s), par la création d’une ou plusieurs écoles universitaires de recherche qui rassembleront des formations de master et de doctorat ainsi qu’un ou plusieurs laboratoires de recherche de haut niveau, afin de favoriser une dynamique d’excellence entre universités, écoles et organismes.

C’est dans ce cadre que l’ISAE-SUPAERO a pu apporter une contribution active à la préparation des dossiers de candidatures des EUR, et plus particulièrement celles des EUR TESS (Sciences de la Terre et de l’Espace de Toulouse) et EUR MINT (Mathématiques et Interactions à Toulouse) éligibles à ce dispositif.

Denis Matignon, enseignant-chercheur du groupe de recherche Mathématiques Appliqués du Département d’Ingénierie des Systèmes Complexes (DISC) de l’ISAE-SUPAERO s’est investi dans l’EUR MINT portée par Jean-François Barraud, professeur de mathématiques à l’Institut de Mathématiques de Toulouse (IMT).

L’EUR MINT a pour but de renforcer la formation à et par la recherche dans le champ des mathématiques et de leurs interactions avec les autres disciplines. Elle s’appuie d’une part sur l’excellence de la recherche en mathématiques conduite à l’IMT et sur sa longue expérience de collaboration avec l’industrie et les autres domaines scientifiques et, d’autre part, sur un rapprochement entre l’université et les principales écoles d’ingénieurs du site en lien avec les mathématiques et leurs applications aux sciences de l’ingénieur (ENAC, INSA, ISAE-SUPAERO).

David Mimoun enseignant-chercheur dans le groupe de recherche Systèmes Spatiaux pour Planétologie et Application du Département d’Electronique Optronique et Signal (DEOS) de l’ISAE-SUPAERO s’est impliqué dans l’EUR TESS portée par Mikaël TOPLIS, directeur de recherche au CNRS. Cette EUR réunira plus de 1400 chercheurs, étudiants et personnels techniques pour étudier l’origine, la composition et l’évolution de la Terre.

Les onze différents laboratoires impliqués travailleront ensemble pour traiter des défis scientifiques transversaux, allant de « Explorer les extrêmes de l’univers » à « Météo et climat : passé, présent et futur ». Ce consortium de recherche est soutenu par des membres de l’Université fédérale de Toulouse et cinq organismes de recherche nationaux (CNRS, IRD, CNES, Météo-France et l’ONERA)
Le programme d’études supérieures de cinq ans s’appuiera sur les quatre diplômes de Master existants couvrant le spectre des sciences de la Terre et de l’espace (océan-atmosphère-climat, astronomie-astrophysique-planétologie, sciences de la Terre et de l’environnement et écologie). Trois de ces programmes de Master sont réalisés avec les écoles d’ingénieurs locales (ISAE-SUPAERO, ENM, ENSAT, ENSEEIHT) attestant des excellents liens qui existent déjà entre différents établissements d’enseignement supérieur.